Informations complémentaires
Format | 16,5×23 |
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ISBN | 9782385190590 |
Pages | 238 |
25.00€
Les questions et discours liés au patrimoine culturel – matériel et immatériel – occupent une place importante au niveau des débats sociétaux actuels. Au moment où diverses crises impactent véritablement la cohésion sociale de nos sociétés européennes, les choix de ce qui fait « patrimoine » apparaissent comme variables d’ajustement, car ils permettent de créer des points de repère, une unité, voire une identité dans un groupe social donné. Par une utilisation parfois trop systématique et sans distinction, le concept de patrimoine semble cependant être lui-même entré dans une crise.
Architecture, urbanisme, muséographie, création artistique sont autant des domaines et d’objets d’études qui sont explorés ici au prisme de concepts et questionnements émergeant des discours les plus récents liés au patrimoine. Le caractère résolument transdisciplinaire et transnational de cet ouvrage collectif résulte de la volonté d’appréhender et de mettre en tension la diversité des processus de patrimonialisation et des stratégies patrimoniales dans l’espace européen. Quelles que soient l’approche, la période et la sphère géographique retenues, les différentes contributions de ce livre ont en commun de mettre en exergue des patrimoines fragilisés, oubliés, mésinterprétés ou surinvestis, parfois instrumentalisés par des groupes concurrents, aspirant chacune à une identité ou idéologie dominante.
L’ouvrage restitue et prolonge les interventions du colloque international et interdisciplinaire « Crises défis, innovations » qui s’est déroulé en juin 2022 à Nantes.
Johannes Dahm est maître de conférences à Nantes université (LEA/Département d’études germaniques) et membre du laboratoire CRINI – UR 1162. Ses recherches portent, d’une part, sur les domaines de la linguistique discursive, cognitive et de corpus. Il s’intéresse, d’autre part, à la perception et à la réception actuelles du patrimoine architectural dans des territoires transfrontaliers et des « spatialités fantômes » en Europe centrale.
Christian Jacques est maître de conférences à l’université de Strasbourg. Il est membre de l’unité de recherche UR1341 Mondes germaniques et nord-européens. Sa recherche porte sur les notions de nation, nationalisme, nationalité et identité ainsi que sur l’histoire des pays germanophones (XXe-XXIe siècles).
Susanne Müller est maîtresse de conférences en Arts plastiques et Sciences de l’art à l’université de Lorraine et membre du Centre de Recherche sur les Médiations (CREM). Ses recherches portent sur l’art témoignant de l’histoire, notamment dans un contexte d’après-guerre et dans des espaces transfrontaliers. Elle a co-dirigé, aux Éditions Le Bord de l’Eau, Paysage(s) de l’étrange I et II (avec Aurélie Michel).
Format | 16,5×23 |
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ISBN | 9782385190590 |
Pages | 238 |