Informations complémentaires
ISBN | 9782536873170 |
---|---|
Pages | 42 |
Format | 11×17 |
6.00€
Quelle place accordons-nous à la fin de vie dans une société où sont arborées la performance et l’accélération ? L’auteur, sociologue, évoque le sens accordé à la vie, à la mort et au temps dans cette société : négation de la vie et exclusion de la sensibilité, mort cachée, mort spectacle, temps réduit à une accélération sociale. La santé occidentale est également interrogée. De la santé expropriée, à la santé parfaite, voire totalitaire, l’idéal d’un être humain performant a été fabriqué. Comment la médecine est-elle alors confrontée à la réalité de la maladie grave et de l’inguérissable ? Le temps de la fin de vie – très souvent confondu avec l’acte d’euthanasie – n’est pas une performance. Comment la personne malade peut-elle vivre sa fin de vie ? Comment se manifeste une demande de mort ? Le corps soignant peut-il répondre à l’attente de soins en fonction de la déshumanisation des institutions ?
Nadia Veyrié est docteur en sociologie de l’Université Paul Valéry-Montpellier III, chargée d’enseignement aux Universités de Montpellier I et de Caen, membre du Centre d’étude et de recherche sur les risques et les vulnérabilités, formatrice auprès de futurs travailleurs sociaux et membre du comité de rédaction de la revue Illusio. Elle a publié Deuils et héritages. Confrontations à la perte du proche, Lormont, Le Bord de l’eau, 2012.
En librairie le 15 mai 2014,
ISBN | 9782536873170 |
---|---|
Pages | 42 |
Format | 11×17 |