Informations complémentaires
ISBN | 9782356875617 |
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Pages | 102 |
Format | 13×20 |
10.00€
Se refusant aux clichés réducteurs habituels, Nathan Weinstock s’est donné pour tâche de retracer dans cet essai la genèse, la portée et les conséquences d’une décision qui a contribué à modeler le Moyen-Orient actuel.
Il y a exactement un siècle, alors que la Première Guerre mondiale faisait rage, Londres et Paris procédaient au partage du Proche-Orient arabe, anticipant la défaite de l’Empire ottoman qui s’était allié aux Allemands. Et c’est dans ce contexte qu’a été rédigée le 2 novembre 1917 la Déclaration Balfour proclamant la Palestine « foyer national » juif, tout en se gardant bien de préciser ce qu’impliquait cette formule.
Mais alors que cette prise de position qui anticipait la naissance de l’Etat d’Israël a été rejetée d’emblée par les Arabes palestiniens, communauté au sein de laquelle s’était cristallisée depuis les dernières années du XIXe siècle une forte conscience nationale, elle a bénéficié en revanche de l’appui du Charif Hussein de La Mecque, l’homme qui avait déclenché la « Révolte Arabe » en juin 1916. Ce faisant, cet émir se situait dans une tradition millénaire, quoique méconnue, incarnée par le Calife Omar, Saladin et Soliman le Magnifique : celle du soutien accordé par l’islam à la présence de l’ahl al-kitâb (le Peuple du Livre) en Terre Promise.
Nathan Weinstock, membre du Conseil scientifique de l’Institut d’Études Juives près de l’Université Libre de Bruxelles, est l’auteur de nombreuses études relatives au conflit israélo-palestinien arabe dont Terre promise, trop promise, Renaissance d’une nation (Le Bord de L’eau, 2012), et 1891-1907 : le mouvement sioniste découvre l’existence des Arabes de Palestine (Honoré Champion, 2016).
En librairie en janvier 2018,
ISBN | 9782356875617 |
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Pages | 102 |
Format | 13×20 |