Informations complémentaires
ISBN | 978-2-35687-124-4 |
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Pages | 200 |
Format | 15×23 |
22.00€
«Choc des civilisations», «Djihad versus McWorld», «exception culturelle»: c’est ainsi qu’est abordé à partir du milieu des années 90 le rôle de la culture dans les affaires mondiales. Depuis lors, les questions identitaires – donc culturelles – se sont imposées partout avec une acuité nouvelle, comme en témoignent les craintes suscitées par l’élargissement de l’Union européenne, l’affaire des caricatures de Mahomet dans un journal danois ou le débat sur l’identité nationale en France. La mondialisation culturelle modifie les conditions dans lesquelles se déroulent les interactions entre les sociétés et leurs cultures. Dans la sphère médiatique globalisée, de plus en plus soumise à la logique économique, c’est aussi la maîtrise des symboles qui se joue, c’est à dire la structuration des imaginaires. Du coup, la différence entre les valeurs, les visions du monde et les modes de vie acquièrent une importance décisive.
La question la plus importante que pose la mondialisation n’est pas celle de savoir comment commercer davantage, mais plutôt de décider comment vivre ensemble à l’échelle planétaire avec des différences culturelles qui ne cessent de se renouveler.
Cet ouvrage situe les enjeux géoculturels dans une perspective stratégique. Il propose de les inclure, sur le même pied que les enjeux géopolitiques et géoéconomiques, dans la gouvernance mondiale que le système international actuel ne suffit plus à assurer. Les politiques nationales, indispensables pour gérer les conséquences de la mondialisation, ne pourront être efficaces que si des entités géoculturelles s’instituent comme ères d’interactions culturelles privilégies. L’Europe des cultures, la Francophonie et l’IbéroAmérique, notamment, pourraient constituer des laboratoires du pluralisme culturel mondial et des alternatives crédibles à la perspective des chocs de civilisation.
L’auteur : Jean Tardif a été professeur d’Anthropologie au Congo (École nationale de droit et d’administration et Université de Lubumbashi) et à Montréal. Il a ensuite occupé divers postes au sein de la diplomatie québécoise, notamment celui de délégué général du Québec à Bruxelles et de Directeur général des politiques. Depuis 1999, il est Délégué général de l’association PlanetAgora qui veut susciter les débats publics sur les enjeux extranationaux.
Économiste, Joëlle Farchy est professeur de Sciences de l’Information et de la communication à l’université de Paris 1 et membre du Centre d’économie de la Sorbonne, Paris 1-CNRS. Cette spécialiste de l’économie des industries culturelles et du droit d’auteur a notamment publié La fin de l’exception culturelle (CNRS Éditions, 1999), Internet et le droit d’auteur (CNRS Éditions, 2003), Et pourtant ils tournent, Économie du cinéma à l’ère numérique (INA, coll. Médias/Essais, 2011).
ISBN | 978-2-35687-124-4 |
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Pages | 200 |
Format | 15×23 |
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