Informations complémentaires
Format | 13 x 20 |
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ISBN | 978235687178 |
Pages | 130 |
14.00€
Pourquoi écrire des lettres post mortem à trois exilés décédés en 2008 et 2015 ? Un jeune juriste autrichien de 27 ans condamné comme juif en 1939, pour échapper à la mort, à un exil sans retour en Bolivie.
Un enfant de Vienne se découvrant juif en 1938, déporté seul à 13 ans de 1938 à 1945, véritable « héros », qui choisit un nouvel exil en Amérique latine en 1947.
Une jeune communiste juive de 22 ans originaire de Prague, seule de sa famille à avoir échappé à la Shoah en 1939 grâce à des exils multiples en France puis au Mexique, mais exilée aussi dans son propre pays à son retour du fait des purges staliniennes en 1952.
Ces exilés frappent par les épreuves endurées, mais aussi par leurs forces de vie, qui leur ont permis de rebondir, de métaboliser leurs souffrances et de s’engager tout au long de leur vie, sur le plan culturel, politique ou tout simplement humain.
Quelles pourraient être les composantes de ces forces de vie ? Le questionnement, intemporel, porte sur les identités, la mémoire et la transmission.
Ces « traces » de micro-histoire des exils, géographiques et symboliques, ne relèvent pas du passé ni d’un espace géographique propre : en quoi ces témoignages historiques posent-ils des questions politiques et socio-psychologiques actuelles ?
Anne Saint Sauveur-Henn, normalienne agrégée, diplômée de Sciences Po Paris, est professeure émérite des Universités. Spécialiste de l’histoire et de la civilisation des pays de langue allemande, elle a publié plusieurs ouvrages sur les migrations, l’exil, l’identité multiple, la résilience des exilés.
Format | 13 x 20 |
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ISBN | 978235687178 |
Pages | 130 |