Informations complémentaires
ISBN | 9782356873361 |
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Pages | 200 |
Format | 13×20 |
22.00€
Face aux sociétés de contrôle contemporaines, armées, à l’âge d’internet, des cyborgs, des microchips, de dispositifs technoscientifiques toujours plus sophistiqués, n’est-il pas nécessaire aujourd’hui, plus qu’hier encore, de faire « retour à Freud » ? L’inconscient, cette machine à rêver, ne constitue-t-elle pas le dernier rempart de résistance face aux nouveaux panotiques et au discours qui les gouvernent, le discours des marchés ?
Telle est la thèse défendue dans cet ouvrage. Repenser, après Freud, avec Lacan, mais aussi Heidegger, Deleuze, Foucault, Mc Luhan, Stiegler et bien d’autres, les formes nouvelles de ce « malaise dans la culture », selon l’analyse et le diagnostic posé par le père de la psychanalyse en 1930.
Il ne s’agit pour autant de dénoncer vainement « la » technologie. Ce serait oublier que l’espèce humaine, par la grâce du langage, a toujours été technologique, que l’histoire de l’humanité est, d’abord, l’histoire des techniques.
Mais lorsque le nombre et le calcul semblent tout dominer, lorsque les machines interconnectées en réseau font de chaque individu un « terminal », un sujet « prédictible », la psychanalyse invite à opposer, comme antidote, un autre discours, une autre scène, un autre dispositif, celui inventé par Freud : le dispositif analytique.
Car si, dans nos sociétés contemporaine, dans notre culture technologique, le maître a changé de visage, de nom et d’outil en même temps qu’il multiplie ses prothèses, le discours psychanalytique reste « l’envers du discours du maître » (Lacan), l’écoute de cette voix, la voix de l’inconscient, qui est avant tout résistance et chemin pour dépasser la censure. Bref pour résister aux maîtres.
Nestor Braunstein (Belville, Argentine, 1941), professeur au sein du département de philosophie et de lettres de l’UNAM (Mexico), est un auteur de référence et une figure majeure de la psychanalyse dans le monde hispanophone, où il a notamment introduit la pensée de Lacan. Mais son œuvre, aujourd’hui largement discutée dans le monde anglo-saxon ainsi qu’Europe, notamment en France, manifeste une ambition plus vaste encore : développer, dans le prolongement et l’actualisation de la théorie critique de l’Ecole de Francfort, mais aussi dans un dialogue constant avec le post-structuralisme français, une approche psychanalytique de la culture contemporaine.
Il a publié une vingtaine d’ouvrages en nom propre, traduits notamment en portugais, en anglais mais aussi, pour trois d’entre eux en français (La jouissance, un concept lacanien (Erès, 1994, reéd. 2006) ; Depuis Freud, après Lacan (Stock, 2008) ; Les présages. Une nouvelle lecture des rêves et de la mémoire ( Stock, 2011).
La traduction de cet ouvrage, Malaise dans la culture technologique. L’inconscient, la technique et le discours capitaliste, vient mettre à disposition du lecteur français les derniers développements de ce travail théorique original qui, dans cet essai de synthèse, réveille et renouvelle les enjeux politiques du questionnement psychanalytique, notamment dans le contexte de la mondialisation. Il y approfondit, sans guère d’équivalent, une réflexion précieuse sur les nouvelles technologies de communication et le « discours des marchés ».
ISBN | 9782356873361 |
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Pages | 200 |
Format | 13×20 |