Informations complémentaires
ISBN | 978-2-35687-071-1 |
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Pages | 210 |
Format | 14×21.5 |
20.00€
La fin des années 1960, une part non négligeable de l’intelligentsia française et de l’extrême gauche vibrait pour les exploits des Gardes rouges et voyait en la « Grande révolution culturelle prolétarienne », l’événement qui allait permettre de redonner un second souffle à l’idéal communiste terni par les bureaucrates vieillissants du Kremlin. L’influence du maoïsme est alors très forte et multiforme dans la société française, avec un écho aussi bien dans le champ culturel que politique. On la retrouve chez certains courants critiques du PCF, parmi des tendances du PSU et, plus directement et clairement revendiquée, au travers d’organisations issues de la mouvance « marxiste léniniste » tel que le Parti communiste marxiste léniniste de France (PCMLF) ou encore chez les maoïstes de la Gauche prolétarienne (GP).
Ce volume de Dissidences revient sur ces «années chinoises» en un bilan forcément provisoire de certaines des recherches effectuées sur cette thématique, souvent trop méconnues. Tant il est vrai que ce vaste champ de recherche est jusqu’alors resté cruellement sous exploré. Outre un retour sur l’historiographie passée et l’apport de nécessaires jalons bibliographiques et chronologiques, des études inédites se penchent sur le travail de ces militants en direction du monde agricole, sur leurs relations avec les syndicats, sur l’itinéraire singulier de la philosophie marxiste-léniniste (médiatisée de nos jours par la figure d’Alain Badiou) ou encore sur certaines organisations en particulier. Une sélection d’entretiens réalisés avec des acteurs de cette mouvance ainsi qu’une large série de recensions d’ouvrages permettent ainsi d’offrir un ensemble contribuant assurément à une meilleure connaissance du maoïsme et du marxisme-léninisme français.
ISBN | 978-2-35687-071-1 |
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Pages | 210 |
Format | 14×21.5 |
Indisponible