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Pages | 160 |
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Format | 14×21.5 |
16.00€
Emergence d’une nouvelle sorte de retraités
Le regard des autres étiquette « le vieux » en âge, mais on peut rester jeune du fait de son caractère, de son aptitude à se projeter dans l’avenir, de la diversité de son activité sociale. En tout état de cause, aujourd’hui, un homme ou une femme de soixante ans est plus jeune qu’un quinquagénaire au début du XXème siècle et on peut se demander si le régime des retraites fait bien de procèder par couperets législatifs soumettant chaque classe d’âge à un sort commun.
La retraite n’est plus synonyme d’usure physique et de diminution voire de suppression d’activité. Dans les professions non éprouvantes physiquement on peut être en état de travailler efficacement au delà de soixante ans, dans sa profession d’origine ou dans une autre profession dont on a acquis la compétence. En tout cas, si l’inactivité sociale accélère le vieillissement, la poursuite d’une activité diversifiée, professionnelle ou non, le retarde.
La volonté individuelle est ici essentielle. Intellectuellement, il n’y a déclin (sauf maladie) que s’il y a résignation, solitude et auto-dévaluation. Ainsi, grâce à des conseils nutritifs, médicaux mais aussi psychologiques, on peut combattre les altérations de l’âge : pour ce faire, réflexion intellectuelle et entretien physique sont indispensables pour poursuivre l’intégration de tout un chacun dans la société.
A quelle diversification des modèles de retraite conduit la mutation des âges ? De nouveaux modèles d’occupation sont apparus chez les retraités. Au profit de quels types d’activité ? De quelle nature est la palette de leurs pratiques sociales ?
La participation sociale croissante des retraités à la vie de la cité s’accompagne de la reconversion de leur potentiel d’activité, et leur expérience professionnelle et extra-professionnelle se mue en action créative sociale dont on se propose d’inventorier la diversité. Comment l’Etat et les autorités publiques répondent-ils à ces transformations ?
2e Partie :
Le sport comme facteur d’équilibre du corps
Dès la fin du XIXème siècle, le sport a engendré en France une véritable contre-société calquant ses modèles comportementaux sur ceux du travail Le sport se donne en miroir idéal; il créé un mythe d’autant plus prégnant que tendent à s’effacer par ailleurs transcendance et idéaux. Le sport donne à croire, il convient parfaitement aux exigences de l’image, du spectacle, de l’événement.
Comment dans ce contexte pratiquer le sport pour s’entretenir, pratiquer le sport pour moins vieillir ? Il faut bien se connaître pour progresser. Il faut établir une moyenne pour se fixer l’objectif de la dépasser.
Peut-on pratiquer le sport de façon mesurée sans s’affronter au dépassement de ses propres limites ? De longue date, le sport s’est accompagné d’une réflexion médicale qui incite à doser l’effort pour éviter le surmenage sportif au nom de la logique compétitive.
Le dépassement de soi s’inscrit dans une logique de perfectionnement de l’humain à un moment où l’obsession du progrès rejoint celle de la mesure. Point de comportement humain qui ne soit quantifié scientifiquement avec en filigrane le souci de de la performance.
Où fixer la limite d’une pratique sportive qui doit être facteur d’autonomie de la personne et d’amélioration du confort individuel, sans dénaturation d’un corps incité à se dépasser pour satisfaire à la compétition ? Comment éviter l’instrumentalisation du corps comme celle de n’importe quel objet convoqué pour faciliter la performance ?
3e partie :
La santé du corps, garante du vieillissement
On sait que la pratique des activités physiques à partir de soixante ans maintient un bon niveau fonctionnel malgré l’âge et peut favoriser l’amélioration de certaines capacités respiratoires, cardiaques, musculaires et articulaires. Toutes les études montrent que l’exercice physique ralentit le vieillissement et prévient certaines maladies. Mais un entretien régulier est indispensable, sinon le bénéfice obtenu est perdu en quelques mois.
La vieillesse heureuse peut s’accompagner d’une pratique sportive d’entretien, de développement voire de compétition d’autant plus équilibrante qu’elle se joue avec d’autres. Ainsi un mieux-être peut il se développer, conduisant l’individu à se retrouver « bien dans sa peau ». L’accompagnement d’une stimulation sensorielle est indispensable. Nous vivons en société et on vieillit plus vite quand on n’a pas conscience de son rôle social. Pratique du corps et conscience du rôle social doivent donc aller de pair. Le goût du sport s’apprend et suppose l’acquisition d’une pratique, mais aussi le développement d’un intérêt lié au mode de socialisation pratiqué dans le passé.
Qu’est-ce qu’entretenir son corps ; comment appréhender le corps comme un fait social ? Les usages du corps s’apprennent. Des habitudes s’acquièrent en rapport avec la vie de tout un chacun. Le corps est façonné par la société et pour la société ; il est caractérisé par des données matérielles, notamment la taille et le poids, où se combinent déjà nature et culture : à chaque époque correspond un système de modèles et des usages sociaux différents du corps. Tout cela contribue à forger l’image idéale du corps de l’homme ou de la femme d’aujourd’hui.
Comment motiver l’entretien de ce corps ? Comment penser l’articulation entre la préservation de la santé et la pratique du sport ? Comment trouver du plaisir à l’entretien de son corps ? Quel type de pratique collective du sport permet d’échapper à la solitude et à la détérioration du corps, voire à la maladie ?
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