Informations complémentaires
ISBN | 978-2-35687-234-0 |
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Pages | 240 |
Format | 13×20.5 |
20.00€
Floriane Schneider analyse de façon inédite la construction de la mémoire de la Shoah en France durant le quart de siècle le plus fondateur pour sa reconnaissance officielle, élargissant son étude des procès Barbie, Touvier et Papon, aux positions de l’État français assumées par ses différents gouvernements.
Son travail, sans indulgence, à l’égard de la pluralité des acteurs concernés, est fondé sur l’étude exhaustive de medias reconnus et de toutes tendances (presse écrite juive et nationale, télévision), des commémorations et des manuels scolaires. Elle dessine en miroir les intérêts et les conflits des différents groupes qui participent au processus mémoriel.
Dans son contenu, son fonctionnement et son évolution, la mémoire de la Shoah a partie liée avec l’identité nationale. Quelles en furent les implications sur les plans culturel, moral et politique ? Comment a-t-elle acquis la centralité qui est aujourd’hui la sienne en France ?
L’auteur : Agrégée et docteure en histoire contemporaine de l’Université Paris I, Floriane Schneider est l’auteur d’une thèse sur « La construction de la mémoire collective de la Shoah en France (1987-2000) » qui a reçu le soutien de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Elle a publié de nombreux articles (Les Cahiers du judaïsme, Le Temps des médias…) et participé à plusieurs projets scientifiques autour des problématiques mémorielles et du sort des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Après avoir enseigné à l’IEP d’Aix-en-Provence, elle est aujourd’hui professeur d’histoire-géographie en lycée.
ISBN | 978-2-35687-234-0 |
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Pages | 240 |
Format | 13×20.5 |