The Conversation | Les quartiers (im)populaires ne sont pas des déserts politiques
Pourquoi les « jeunes de cité » défient les institutions
Les histoires de bandes ou de violences dans les défrayent régulièrement la chronique chez les jeunes de « quartiers ». Si les parcours sociaux de ces jeunes sont plus hétérogènes qu’il n’y paraît, comme je le montre sur mon terrain mais aussi à travers de nombreux travaux universitaires comme le souligne la sociologue Emmanuelle Santelli, il existe également des déterminismes sociaux mais aussi ethno-raciaux qui scellent la plupart des destins des jeunes des quartiers populaires urbains qui les conduisent, certes en fonction des trajectoires spécifiques, à des confrontations avec les institutions d’encadrement comme la police, l’école ou le travail social.